• Le 11 septembre 2015, dedefensa.org a inauguré une nouvelle formule, une nouvelle présentation, en transformant une mise en page vieille de près de dix ans. • Nous avons choisi le 11 septembre pour cette opération, et l’on comprend qu’il s’agit d’un symbole et que ce symbole n’est pas gratuit. • Lancé en 1999 comme une extension de la Lettre d’Analyse dedefensa & eurostratégie (dd&e) existante depuis septembre 1985, le site a évidemment beaucoup évolué. • 9/11 a ouvert une nouvelle période historique, et même métahistorique, en transformant la politique en un phénomène crisique permanent. • Dans sa nouvelle formule, dedefensa.org achève sa transformation en un site d’analyse crisique permanent, appréciant la situation générale du point de vue de ses crises qui en constituent la principale manifestation, et à partir d’un point de vue cherchant le plus possible une référence métahistorique.
• Le site ayant beaucoup évolué dans ses conceptions, dans la définition de son orientation, dans l’approche opérationnelle de son travail, plusieurs épisodes de présentation décrivent évidemment cette évolution. • Nous nous sommes définis d’abord comme des “antimodernes”, ce que nous restons selon cette définition du 21 juillet 2007. • D’autres textes, répondant à des préoccupations de lecteurs, peuvent être utilisées comme références également, notamment les 4 octobre 2006, 25 août 2007 et 3 septembre 2007. • Pour avoir une vision très complète et complètement réactualisée, et correspondant à la nouvelle formule du site, on consultera le Glossaire.dde du 6 avril 2015, texte fondamental pour définir dedefensa.org, et éventuellement la Chronique du 19 courant... du 19 août 2015.
• Pour ce qui concerne la situation présente du site, en fonction des plus récents évènements et de la façon dont ils sont appréhendés par nous, ce qui était en gestation depuis plusieurs années et s’est imposé par la pratique elle-même devient une évidence : dedefensa.org, ou dd&e (dedefensa & eurostratégie) est devenu un site dont la mission est clairement : “La crisologie de notre temps”. • Nous estimons que la situation de la politique générale et des relations internationales, autant que celle des psychologies et des esprits, est devenue entièrement crisique. • La “crise” est aujourd’hui substance et essence même du monde, et c’est elle qui doit constituer l’objet de notre attention constante, de notre analyse et de notre intuition. • Dans l’esprit de la chose, elle doit figurer avec le nom du site, comme devise pour donner tout son sens à ce nom.
• D’un côté, il y a un complet durcissement de la direction russe, jusqu’à Poutine lui-même qui fait désormais ce que Mercouris nomme des “discours de guerre”. • Si l’orientation des choses ne changent pas ra-di-ca-le-ment, la Russie fera la guerre, comme tout le monde, à l’OTAN, semble étrangement le souhaiter. • D’autre part, l’assassinat du général Kirillov, à Moscou, est vu par certains comme une opération du Système contre les changements politiques possibles avec Trump. • Autrement dit : Kirillov comme avertissement pour Trump.
• L’effondrement de la Syrie aura fourni l’occasion d’un très grand nombre d’hypothèses et de descriptions de l’événement. • Voici une version, favorable à Poutine et montrant une étonnante entente Russie-Israël.
Tout le monde a été surpris par l’effondrement rapide du gouvernement en Syrie. L’effondrement politique est souvent ainsi : tant que les statues sont sur les places, que les drapeaux flottent sur les bâtiments publics et que les portraits sont sur les murs à l’intérieur, tout le monde suppose que…
16 décembre 2024 (09H00) – Que faire devant le sort de la Syrie ? Moi qui suis si ennemi des épanchements et des émotions, ce seul mot pourtant qui me vient à l’esprit : pleurer. Le gâchis, l’horreur du désordre, la fureur de l’anarchie et de la désintégration des formes, de la…
On va reparler de Spengler mais je voudrais faire quelques rappels pour expliquer pourquoi les Européens agonisent depuis longtemps. Nietzsche en a parlé, et Yockey et Drieu… les grands penseurs enracinés américains (Madison Grant notamment) ont aussi vu ce risque : la liquidation du paysan-soldat républicain heureux dans le monde de…
• Quelques remarques de grand intérêt, d’une revue professionnelle américaniste de haute valeur (‘Military Watch’) sur l’avion de combat russe Soukhoi Su-57, qui intègre la technologie de la furtivité (‘stealth technology’). • Les Russes agissent d’une façon très spécifique : au contraire des USA, ils font en sorte de n’être pas prisonniers de cette ‘stealth technology’. • Cela relève d’une “tradition” russe qui est de ne jamais tout céder à la modernité (ici, les technologies) : la “tradition” de ne jamais écarter la proximité de la tradition.
• Comment dépenser inutilement son argent ? • Voyez le Pentagone et le CMI-US à la poursuite de l’hypersonique, également dit-'hyperson'. • Interview du chef du Bureau d'analyse militaire et politique, Alexandre Mikhaïlov.
12 décembre 2024 (19H00) – Quelle différence avec 2016 ! Entre un Trump néophyte, traqué par toutes les accusations du monde, effectuant des choix sans aucun discernement, ne songeant pas une seconde à quelle politique il allait conduire, mené par le bout du nez sous les quolibets, – et 2024 où il apparaît…
• Le président de la Fédération de Russie a annoncé une nouvelle sensationnelle qui laisse en général le monde des “experts” (de l’Ouest) indifférents sur les plateaux TV. • Il a déclaré que le missile ‘Orechnik’ changeait toute la stratégique nucléaire du fait du rôle qu’il pouvait jouer dans la dissuasion, aussi bien que dans l’action opérationnelle effective. • Cette phrase, prononcée hier, est effectivement fondamentale : « ...Un nombre suffisant de ces systèmes modernes... nous mettent tout simplement extrêmement proche du fait qu'il n'est pratiquement plus nécessaire d'utiliser des armes nucléaires. » • Nous dirons modestement que c’est un changement fondamental qui touche à peu près tout le monde, des Houthis aux porte-avions géants, jusqu’aux sous-marins lanceurs d’engins nucléaires.
10 décembre 2024 (10h30) – Ce sera comme une revue de presse, mais uniquement de la presse maléfique que l’on sait, celle qu'il ne faut surtout pas croire... Je vais commencer par citer deux commentaires de lecteurs d’un texte de RT.com de ce matin. Il faut savoir goûter la joyeuse folie des…
Tout s’est passé comme à la parade - et à la méthode dure des américains a succédé leur méthode molle qui a réussi, la méthode de Séraphin Lampion (Hergé toujours) : dans la facilité et dans la rigolade on fait succomber un régime qui ne reposait plus sur rien (essayez de…
• L’atmosphère qui entoure la chute d’Assad et de Damas est finalement assez étrange. • Il y a dix ans, la nouvelle aurait provoqué un tonnerre d’enthousiasme, comme si la civilisation était sauvée ; aujourd’hui, on lui préfère la grande fiesta à Notre-Dame avec un Trump, maudit il y a un mois, encensé aujourd’hui • Est-ce une “défaite” ? Une “victoire” ? Une “humiliation” ? Nul ne sait, ou alors c’est quelque chose d’autre, une de ses crises sans fin mais vieillie et supplantée par d’autres plus vigoureuses. • Avec un texte de Steve Brown.
• Damas est tombé... • Le choc a été à mesure de la rapidité qui y a conduit, à cause de l’effondrement d’une armée syrienne qu’on s’était accoutumé à juger très efficace et souvent héroïque. • Désormais, c’est un groupe djihadiste, HTS, commandité par la Turquie et soutenu par Israël et les USA, qui tient la Syrie . • L’ancien diplomate britannique Craig Murray fait un article sur cette affaire, à partir de Beyrouth. • L’événement est peut-être d’importance moindre qu’il eût été il y a dix ans, au sommet de la guerre de 2012-2019.
7 décembre 2024 (15H20) – J’avoue avoir eu bien du mal à trouver quelque intérêt qui m’aurait poussé à disserter dessus, à toute cette agitation avant et après la censure à l’Assemblée, cette dramatisation, ces proclamations, cette espèce de révolution en paroles, rien qu’en paroles, toujours en paroles, comme dix ou…
76% des froncés solidement contre Trump, s’émerveille l’impayable Figaro. Comme ils sont déjà 99-100% à être contre Poutine, prêts et fringants pour une nouvelle attaque contre l’ours… L’effondrement de la France est évident pour tous, sauf pour les retraités Tartine qui se tapent cent heures de télé par semaine (c’est…
• La description de la situation chaotique présente parfaitement juste du professeur de Philosophie Morale Andrea Zhok, de l’Université de Milan. • Ce qui peut et doit être discuté est l’essence de la situation qui en résultera.
Contribution de Nicolas Bonnal au recueil collectif : Julius Evola envers et contre tous (Orientations/Avatar, 2009). 3266 mots. En titrant d'une manière provocante Révolte contre le monde post-moderne, je suppose qu'il y a quelque chose de pire que ce monde moderne contre quoi se révolter... Sommes-nous descendus plus bas qu'à l'époque…
On a bien du mal à fixer son attention sur telle ou telle ‘subcrises’ à mesure que de nouvelles surgissent comme une pandémie à l’échelle globale : Syrie, Géorgie, et même Roumanie (notez celle-là), toutes directement enfantées par la GrandeCrise, toutes selon les mêmes enjeux des réactions de la Résistance contre…
29 novembre 2024 ((18H55) – Il est vrai que la “démocratie”, au point où l’on en est de l’avoir tant encensée et si bien honorée, ne mérite que cela : servir de paillasson, d’essuie-pieds à des godasses qui ont foulé pendant des lunes, par monts et par vaux, toutes les boues de…
La presse invente une réalité dans laquelle baigne l’humanité. On voit en Amérique, partie la plus avancée sur le plan technologique, qu’une bonne partie de la population arrive à s’extraire du simulacre de réalité (mais la réalité peut-elle être autre chose, Ô Maya ?) et commence à comprendre. Mais elle…
28 novembre 2024 (20H30) – Mieux que ces gens par centaines, sinon par milliers, – je parle de nos “experts” en compétition sur les plateaux, – qui bavassent, jacassent, cancanent et babillent sur les grandes chaînes de la presseSystème dotées de salaires exorbitants et d’une célébrité à mesure, nous avons quelques sources…
• Elon Musk s’est aperçu de l’existence du F-35 (ex-JSF), pour lui décocher une volée de flèches venimeuses pour son absence complète d’efficacité et ses ennuis sans fin. • Il est vrai que le F-35 continue à nous intriguer par l’accumulation de catastrophes qui l’affectent, – par exemple lorsqu’il s’avère qu’il n’a pas assez d’électricité pour rafraîchir son armée d’ordinateurs. • Musk va conduire, avec Rawaswamy le nouveau ministère “de l’efficacité gouvernementale” le DOGE). • S’intéresseront-ils directement au JSF-F-35 ? Ce n’est pas du tout impossible.
24 novembre 2024 (19H00) – 60 jours ? Dans quelques jours nous y serons, – deux mois en gros. Tous les accessoires, les quiproquos, les aveugles et les imbéciles, les experts de plateau et les plateaux d’experts, tous les récits et les narrative accompagnant les simulacres sont en scène pour une épreuve…
23 novembre 2024 (18H00) – Le tir d’un missile IRBM (jusqu’à 5 000 kilomètres de portée) russe de type nouveau, dit ‘Orechnik’, produit un formidable effet de communication aux multiples nuances, – mais en aucune façon le silence dont nous savons tous qu’il est l’arme principale du simulacre. Donc, ‘Orechnik’ existe et l’on…
• Un développement inattendue de l ‘affaire des ATACMS et ‘Storm Shadow’ tirés d’Ukraine vers la Russie d’avant-2014, avec autorisation sinon encouragement de UK et des USA. • C’était une des “lignes rouges” finales de Poutine. • La “riposte” russe a été inattendue : l’utilisation contre un objectif ukrainien d’un nouveau missile hypersonique russe, le ‘Orechnik’, successeur ultra-avancé des SS-20 de 1977. • Le message des Russes étaient consistait à dire clairement aux Européens : “C’est ce que nous utiliserons contre vous si vous continuez”.
• Pour rappel : ce que fut la présidence Obama par rapport à ce qu’il avait promis. • C’est lui, en sacrifiant à sa vanité considérable, qui a abandonné la révolte intérieure contre le Système et qui a préparé la vague Trump.
Fukuyama, qui annonçait en 1989 “la fin de Histoire”, comprend (depuis 2000 !) qu’il faut présenter une autre voie d’accès : le “nationalisme libéral”. • Le texte fukuyamesque nous est expliqué par Alexander Bovdunov.
16 novembre 2024 (18H55) –Parmi les nominations-choc faites par Trump pour son administration, – la dernière en date étant celle de la gouverneure du Dakota du Sud Kristi Noem, impitoyable pour l’immigration illégale, au poste de Secretary of Homeland Security [ministre de l’intérieur], – celle de Tulsi Gabbard a constitué…
• Au travers d’une interview du ministre de la défense-désigné Pete Hegseth faite avant sa nomination par Trump, on peut avoir une idée précise de la façon dont il envisage son travail. • Priorité des priorités : la chasse à tout ce qui relève des “conneries-Woke” comme il dit, y compris la chasse aux généraux. • Ce n’est pas une tâche accessoire : l’administration Biden, qui a favorisé au maximum l’infection-Woke, a totalement transformé la psychologie et le comportement des forces armées, et très fortement diminué leurs qualités combattantes.
14 novembre 2024 (13H30) – J’emploie ce mot de “réplique” au sens sismique, en général à l’occasion d’un tremblement de terre, ces secousses qui suivent le grand coup, et semblent même avoir la même intensité, avec la prétention de le dépasser ! Depuis le tremblement de terre du 5 novembre 2024,…
• Notre goût de Satan est aujourd’hui, outre d’être envoûtant pour que ça passe bien, irréfragable et irréfrénable. • Nous en sommes très satisfaits, comme le montre Pierre-Émile Blairon dans un texte sur les emportements festifs de Toulouse qui s’est choisi, sous l’impulsion de son maire à cornes, le Minotaure comme protecteur bienpensant et d’influence sans pareille. • Ainsi en est-il de notre civilisation aujourd’hui. • Satan est notre référence et nous nous contentons de diaboliser ceux qui ne partagent pas cet avis si bien éclairé.
• Comment le plus fort investissement des célébrités de la ‘Hollywood-Bubble’, en engagement, en argent, en influence, ont abouti à la plus formidable défaite du parti globaliste aux USA. • Certes, il faut considérer la victoire de Trump comme « Une rupture dans l’histoire » (selon le jugement d’un expert de CNN) et ‘Hollywood-Bubble’ comme un nid opulent et arrogant du globalisme. • Le résultat de la déroute des globalistes se mesure à la perte de crédit de Clooney et aux voyages des stars. • Avec un texte de Rachel Marsden.
10 novembre 2024 (20H40) – On est sonné, complètement au tapis. Un silence assourdissant suivit l’élection, moment politique exceptionnel dans les annales politiques de la Grande République. On le répète ici, nous référant à PhG : en écartant les différences de chacun des contextes et les circonstances politiques elles-mêmes, donc en jugeant…
La France est en train de crever et l’Espagne de se noyer, tout cela comme on sait sur ordre. Toute la classe politique est complice, surtout et y compris l’extrême-droite sous contrôle. Quant aux médias… Passons. Au début des années 90 dans son ouvrage légendaire John Coleman évoque le dépeuplement…
• Cette allusion à la légende du “Hollandais-Volant” vient du constitutionnaliste Jonathan Turley qui nous présente un historique de la “guerre juridique” (‘lawfare’) menée par la justice idéologisée-woke contre Donald Trump. • Leur but étant d’empêcher Trump de se représenter ou de perdre, il faut comprendre que la guerre est finie et perdue, à peu près comme Zelenski perd la sienne. • Cette façon symbolique de traiter l’un des avatars dressés contre Trump correspond absolument à la manière extraordinaire de l’élection.
• Quel exceptionnel projecteur sur le désordre du monde ce Trump-là, le numéro 2, nous offre en couronnement de sa victoire… • Vrai, il nous a coupé le souffle et il a ouvert bien des vannes de divers déferlements très différents. • L’“ordre” contraint que nous imposait une Amérique sans tête laisse place aux débordements d’un désordre provoqué par l’apparition d’une tête bien connue dont chacun se fait sa propre perception. • Nul ne peut dire ce que nous réserve celui que Poutine, sourire ironique aux lèvres, qualifie d' “homme courageux”.
7 novembre 2024 (04H40) – Que faire de l’élection présidentielle 2024 aux USA et de son extraordinaire résultat ? On n’a pas fini de chercher des causes, des effet et des conséquences, des leçons et des erreurs, de la sublimité et de l’énigmatique, – et encore n’y aura-t-on rien compris. La…
4 novembre 2024 (12H50) - Certains jugeront, comme moi-même de moi-même en cet instant, qu’il m’a fallu bien du temps avant de rencontrer une interprétation claire de l’Intelligence Artificielle (IA) qui me conduise en territoire connu du plus grand intérêt. Cela introduit, je nous avise que j’aborde cette affaire presqu’objectivement,…
4 novembre 2024 (03H30) – C’est, comme l’on peut éventuellement y songer sans trop de risques, l’une des rares remarques de bon sens, caractérisée par une certaine stabilité de jugement dans le fol bouillonnement de l’élection du 5 novembre. Cela surprendra certains que l’on puisse accoler, même indirectement, Trump à un…
• La première chose à considérer est que personne ne peut dire avec certitude qui sortira vainqueur du vote du 5 novembre 2024. • La seconde chose à considérer est que cette ignorance prospective n’a sans doute guère d’importance parce que le vote du 5 novembre ne sera très-probablement pas autre chose que le signal du commencement d’une guerre sans merci entre les deux camps, quelque chose qui ressemblera sans doute à une guerre civile. • Un spécialiste de la chose, Lee Smith, expose les péripéties qui nous attendent.
• Le calendrier a fait, en effet, qu’Orban, le Premier ministre de l'UE le plus anti-UE, était à son tour président de l’UE. • Et Orban de se rendre en Géorgie en plein débat anti-UE. • Avec un texte de Rachel Marsden.
Pendant que le Figaro continue de militer, en bon journal de catho bourgeois pour Kamala, le wokisme et la guerre mondiale néoconne, les sondages prévoient une victoire de Trump. Il y a huit ans j’avais péroré sur cette question, en écrivant du parador de Plasencia un texte sur la victoire…
• ... Ou plutôt, une des “annonces de la catastrophe”, mais la plus précise, la plus profonde, et la plus ignorée. • Il s’agit d’une reprise d’un de nos textes datant de 1997, avec un long commentaire approprié, des positions affirmées par un des plus grands dirigeants dans l’histoire aérospatiale US, Norman Augustine qui était PDG de Martin-Marietta et qui présida à la fusion de Martin avec Lockheed. • Augustine, homme remarquable par son sens critique et son maniement de l’ironie, comprenait que cette énorme réorganisation que voulait le gouvernement allait mettre en grand danger les intérêts nationaux des USA. • Il est hautement intéressant de relire ce texte aujourd’hui, à la lumière de la situation de l’industrie US, et du technologisme en général. • Ce texte, introduit par son nouveau commentaire, avait été publié symboliquement (avant la création du site !) en décembre 1997 et reprenait la rubrique ‘Contexte’) de notre Lettre d’Analyse dd&e, Volume 13, n°05 du 10 novembre 1997.
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• Comme nous l’avons fait il y a quelques jours (le 13 novembre), nous reprenons un texte ‘Faits & Commentaires’ du mois de janvier 2014 (29 janvier 2014) qui constitue à notre sens une remarquable poursuite du premier. • Tous deux se situent à une époque dont les caractères d’attente d’évènements catastrophiques venus de l’empilement de crises irrésolues sont tout à fait remarquables. • D’autres similitudes sont signalées, qui rendent encore plus pertinente notre démarche et permet une approche extrêmement haute de ces périodes qui doivent être considérées d’un point de vue métaphysique. • Tout cela est lié par l’évidence du début de la crise ukrainienne en février 2014, et du terme catastrophique de cette séquence dans la débâcle actuelle du régime de Kiev, tandis que la crise de “la guerre de Gaza” pourrait être aussi bien une nouvelle échappée crisique ou, plus décisivement, un débouché sur la phase finale de notre GrandeCrise. • Cette question reste bien entendu posée, comme elle se posait en janvier 2014, mais dans des conditions bien plus catastrophiques.
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• C’est pour commencer autour du mot “polycrise”, qui n’est pas autre chose qu’une descriptions structurelle évidente de la GrandeCrise que nous introduisons la reprise d’un texte de janvier 2014.. • L’atmosphère était alors catastrophique, comme écrasée par un empilement de crises sans fin et insolubles. • On dira qu’alors tout changea, selon un jugement d’une stupidité de neocon puisqu’il s’agit des comploteurs professionnels activant au nom de la CIA le coup de Kiev du 21 février 2014, lequel nous a menés jusqu’à aujourd’hui et la formidable mise en évidence de la cosmique connerie de cette secte de fous assoiffés de guerre et de sang, – au point qu’on ne se donnera même pas la peine de faire un jeu de mot sur ‘neocon’. • Ce qui nous importe plutôt c’est de reprendre un texte d’il y a 10 ans qui nous montre, autour du mot “polycrise”, une grande similitude de désarroi total, dans un environnement dix fois ou mille fois pire. • Dans un autre texte à venir très vite, on lira toutes ces choses pour servir au lecteur une bonne mayonnaise de notre effondrement.
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• Il faut convenir que le célèbre général de l’USAAF puis de l’USAF, le très-américaniste, – ô combien, – Curtiss LeMay rythme nombre de nos appréciations du conflit opposant Israël et le Hamas, jusqu’ici surtout au moyen d’une terrible offensive aérienne de destruction massive. • En 2006 déjà, lors de l’épisode Israël-Hezbollah, l’inspirateur était en effet ce général amoureux fou et froid de la destruction totale par les cieux, et le résultat fut piteux ; mais en 2006 ce n’était qu’un faux-pas malheureux, aujourd’hui c’est une fin de parcours, – et l’inspirateur est toujours le même... • Il y a une extrême similitude entre 2006 et 2023, qui est surtout technologique, doctrinale, et politique réduite à l’insoluble problème israélo-palestinien ; et une extrême différence : 2006 n’avait guère de chance d’avoir quelque effet hors de son champ géopolitique, tandis qu’aujourd’hui c’est toute la planète qui subit cette crise comme on contrecoup de plus dans l’inévitable GrandeCrise. • Mais rien n’arrête le “fanatisme technologique” hérité du général Le May, et qui roule, qui roule...
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• La guerre d’Ukraine a maintenait passé le cap des dix-huit mois et s’est installée comme une crise centrale dans la situation internationale. • Le conflit a montré plusieurs choses : l’épuisement catastrophique où se trouve l’Occident, poussant hystériquement l’Ukraine à se battre sans lui en donner les moyens, la capacité russe à se mobiliser et à se couper de l’Ouest sans en souffrir, le besoin puis la volonté du reste du monde (le “Sud Global”) de se dresser contre l’hégémonie américaniste-occidentaliste. • Désormais les BRICS, autour du couple Russie-Chine, constituent une alternative directe de l’Ouest, économique, et peut-être sécuritaire demain. • A coté de ces constats une question de plus en plus pressante : pourquoi la Russie, avec une armée s’une puissance désormais inégalée, ne décide-t-elle pas d’en finir avec Zelenski ? • C’est tout le mystère d’‘Ukrisis’. • Notre approche en forme d'hypothèse est que la guerre en Ukraine n’est pas une fin (la gagner ou la perdre) mais un moyen d’accélérer la crise d’effondrement du Système. • Pour cela, elle dure.
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• RapSit-USA2023. • Voici la photo du “détenu P01135809”, identification pour quelques minutes de l’ancien président Trump qui, pour sa nième inculpation, a dû passer à l’identification judiciaire de la prison du Comté de Fulton, en Géorgie, comme s’il allait en prison. • Le visage de Trump est impressionnant, et il est aussitôt adopté par l’équipe de campagne comme symbole du candidat avec le slogan : « ELECTION INTERFERENCE…NEVER SURRENDER ! ». • Pour Jonathan Turley, ce cliché est une photo qui symbolise la guerre civile en train de se développer. • Turley craint plus que tout la fin du règne de la Loi qui fait de l’Amérique la référence indépassable de l’État de Droit. • Un autre “instructeur”, Victor Davis Hanson, poursuit la description de l’apocalypse sociale et psychologique que sont devenues les rues des grandes villes des USA. • « L’Amérique est en conflit avec elle-même [...] Je ne sais pas ce qui s’y passera », observe Dimitri Medvedev. • Nous voilà donc au bord du bouillonnement ultime : le chaudron où le Diable prépare notre GrandeCrise.
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• Quelques jours d’attente pour bien nous assurer du cours des choses : le remue-ménage autour de la crise au Nigéria entre bien dans le domaine de la GrandeCrise, alias ‘Ukrisis”. • Les interprétations en sont désormais, en plus des facteurs régionaux et des décisions de tactique politique ou militaire, à identifier les grandes tendances à l’œuvre, ces grandes tendances qui s’affirment sans que nous y prenions garde. • Ainsi les eurasianistes, ou paneurasianistes de Russie, parlent-ils de l’affirmation d’un courant panafricaniste qui doit faire entrer l’Afrique dans le domaine crisique global. • L’observation vient bien à point après le sommet Russie-Afrique de Saint-Petersbourg. • Les uns et les autres parlent tous, d’une façon plus ou moins accordée, de la tradition s’opposant à la modernité, ce qui dot nous faire regretter le rôle essentiel que la France a tenu dans ce courant fondamental éclairé par l’esprit de René Guénon. • Il en est même quelques-uns, un peu candides, pour espérer que la France s’éveille d’un si long sommeil et sorte du Grand Néant qui est la marque du macronisme.
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• Qui a-t-il de plus important : le sommet de l’OTAN à Vilnius (quelques dizaines de pays, on ne sait plus exactement) ou quelques mots marmonnés en fin d’interview par Biden pour dire que les USA n’ont plus d’obus de 155mm à donner aux Ukrainiens (et peut-être pour mener eux-mêmes une campagne) ? • Le simulacre est en bout de course et les ambitions de l’armée ukrainienne également : c’est ce que nous a montrés Vilnius. • Désormais, la bataille est celle de la sauvegarde des principaux acteurs de l’Ouest-dispersif, avec notamment la grande question de l’avenir des USA dans la perspective grandiose des présidentielles de 2024. • Pour cette raison justement, on voit se dessiner les étapes finales d’une course opposant une aggravation de la situation en Ukraine si les USA étaient tentés par le nucléaire et une implosion interne de la situation des USA. • Le temps allant très vite, on peut d’ores et déjà avancer que 2024 évincera toutes les années précédentes comme productrice d’événements extraordinaires et complètement imprévisibles et imprévus.
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• Nombre de partisans de Kiev dans l’“Occident-collectif” sont prisonniers du “déterminisme-narrativiste” et aveuglément soumis à son empire. • Ils sont prisonniers d’un ‘récit’ (une narrative) construit à l’extérieur d’eux-mêmes (exogène) et doivent à toute force la sauvegarder, contre la réalité. • Ils vont donc aller, – nous sommes sur cette voie, – jusqu’à accuser les producteurs de la narrative (“Kiev va balayer Moscou”) de complot parce qu’ils l’abandonnent sous prétexte d’une infériorité ukrainienne et songent à des arrangements. • Ainsi Gary Kasparov désigne-t-il un Sullivan, sinon même un Biden : seriez-vous des “marionnettes de Moscou”, infidèles à Zelenski ? • Il s’agit d’une démonstration extraordinaire de la puissance du système de la communication, qui emprisonne les psychologies vulnérables dans des narrative composées hors d'eux-mêmes, chargées de la puissance d’une sorte de déterminisme darwinien qui s’appliquerait à la psychologie. • Le choc terrible avec la réalité (la vérité-de-situation) est un tremblement du monde semblable à une secousse sismique.
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• D’un côté, il y a un complet durcissement de la direction russe, jusqu’à Poutine lui-même qui fait désormais ce que Mercouris nomme des “discours de guerre”. • Si l’orientation des choses ne changent pas ra-di-ca-le-ment, la Russie fera la guerre, comme tout le monde, à l’OTAN, semble étrangement le souhaiter. • D’autre part, l’assassinat du général Kirillov, à Moscou, est vu par certains comme une opération du Système contre les changements politiques possibles avec Trump. • Autrement dit : Kirillov comme avertissement pour Trump.
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• Quelques remarques de grand intérêt, d’une revue professionnelle américaniste de haute valeur (‘Military Watch’) sur l’avion de combat russe Soukhoi Su-57, qui intègre la technologie de la furtivité (‘stealth technology’). • Les Russes agissent d’une façon très spécifique : au contraire des USA, ils font en sorte de n’être pas prisonniers de cette ‘stealth technology’. • Cela relève d’une “tradition” russe qui est de ne jamais tout céder à la modernité (ici, les technologies) : la “tradition” de ne jamais écarter la proximité de la tradition.
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• Elon Musk s’est aperçu de l’existence du F-35 (ex-JSF), pour lui décocher une volée de flèches venimeuses pour son absence complète d’efficacité et ses ennuis sans fin. • Il est vrai que le F-35 continue à nous intriguer par l’accumulation de catastrophes qui l’affectent, – par exemple lorsqu’il s’avère qu’il n’a pas assez d’électricité pour rafraîchir son armée d’ordinateurs. • Musk va conduire, avec Rawaswamy le nouveau ministère “de l’efficacité gouvernementale” le DOGE). • S’intéresseront-ils directement au JSF-F-35 ? Ce n’est pas du tout impossible.
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• Un développement inattendue de l ‘affaire des ATACMS et ‘Storm Shadow’ tirés d’Ukraine vers la Russie d’avant-2014, avec autorisation sinon encouragement de UK et des USA. • C’était une des “lignes rouges” finales de Poutine. • La “riposte” russe a été inattendue : l’utilisation contre un objectif ukrainien d’un nouveau missile hypersonique russe, le ‘Orechnik’, successeur ultra-avancé des SS-20 de 1977. • Le message des Russes étaient consistait à dire clairement aux Européens : “C’est ce que nous utiliserons contre vous si vous continuez”.
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• Au travers d’une interview du ministre de la défense-désigné Pete Hegseth faite avant sa nomination par Trump, on peut avoir une idée précise de la façon dont il envisage son travail. • Priorité des priorités : la chasse à tout ce qui relève des “conneries-Woke” comme il dit, y compris la chasse aux généraux. • Ce n’est pas une tâche accessoire : l’administration Biden, qui a favorisé au maximum l’infection-Woke, a totalement transformé la psychologie et le comportement des forces armées, et très fortement diminué leurs qualités combattantes.
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• Quel exceptionnel projecteur sur le désordre du monde ce Trump-là, le numéro 2, nous offre en couronnement de sa victoire… • Vrai, il nous a coupé le souffle et il a ouvert bien des vannes de divers déferlements très différents. • L’“ordre” contraint que nous imposait une Amérique sans tête laisse place aux débordements d’un désordre provoqué par l’apparition d’une tête bien connue dont chacun se fait sa propre perception. • Nul ne peut dire ce que nous réserve celui que Poutine, sourire ironique aux lèvres, qualifie d' “homme courageux”.
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• La première chose à considérer est que personne ne peut dire avec certitude qui sortira vainqueur du vote du 5 novembre 2024. • La seconde chose à considérer est que cette ignorance prospective n’a sans doute guère d’importance parce que le vote du 5 novembre ne sera très-probablement pas autre chose que le signal du commencement d’une guerre sans merci entre les deux camps, quelque chose qui ressemblera sans doute à une guerre civile. • Un spécialiste de la chose, Lee Smith, expose les péripéties qui nous attendent.
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• Un texte de Fiodor Loukianov nous dit clairement où se situe l’importance des BRICS après le sommet de Kazan. • Durant les délibérations, beaucoup de bonnes intentions mais jusqu’ici assez peu d’action. • Les BRICS se sont mis en place pour affirmer leur nécessité et l’inéluctable puissance de cet assemblage qui va offrir une alternative globale. • Tout le monde le reconnaît : il s’est fait tout seul, de lui-même, par sa nécessité. • La définition qu'en donnent les Indiens : « Une “déclaration” de l’évolution de l’ordre mondial ».
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• Quelques chiffres vertigineux sur les opinions des citoyens américains sur leurs institutions centralisatrices, et l’interprétation qui en résulte d’une dynamique centrifuge qui menace évidemment la cohésion, sinon l’existence de l’‘Empire’, ou du “Blob” selon la dernière expression trouvée. • Le sentiment général est celui d’un souhait d’un retour en arrière, vers l’Amérique que décrivit Tocqueville en 1835, avant que le ‘Progrès’ n’engendrât l’hubris impérialiste jusqu’aux folies impériales et mortelles d’aujourd’hui.
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• Le président de la Fédération de Russie a annoncé une nouvelle sensationnelle qui laisse en général le monde des “experts” (de l’Ouest) indifférents sur les plateaux TV. • Il a déclaré que le missile ‘Orechnik’ changeait toute la stratégique nucléaire du fait du rôle qu’il pouvait jouer dans la dissuasion, aussi bien que dans l’action opérationnelle effective. • Cette phrase, prononcée hier, est effectivement fondamentale : « ...Un nombre suffisant de ces systèmes modernes... nous mettent tout simplement extrêmement proche du fait qu'il n'est pratiquement plus nécessaire d'utiliser des armes nucléaires. » • Nous dirons modestement que c’est un changement fondamental qui touche à peu près tout le monde, des Houthis aux porte-avions géants, jusqu’aux sous-marins lanceurs d’engins nucléaires.
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• Alors que les deux “sous-crises” majeures de la GrandeCrise parviennent à un point paroxystique en même temps et sur le même rythme, et malgré toutes les tragédies des morts et de la violence, tout se concentre de plus en plus aux USA. • Tout comme le héros d’Hergé, on a vu “Zelenski en Amérique” ; mais lui, il sème le désordre et impose la radicalisation des positions. • Aujourd’hui, l’Ukraine est au centre de la décision et du désordre aux USA. • Comme l’écrit Eric Zuesse : « L’élection présidentielle américaine porte désormais essentiellement sur la question de savoir s'il faut ou non déclencher une troisième guerre mondiale pour l'Ukraine. Cette question éclipse toutes les autres. »
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• On admirera, avec réserve et discrétion mais tout de même un certain entêtement, la façon dont les crises, – ou “subcrises” si l’on veut, –s’additionnent sans jamais se clore. • Du vertige ukrainien à l’indifférence iranienne pour nos leçons de morale, de la maîtrise russe à la patience russe (même Netanyahou fait des clins d’yeux à Poutine), notre civilisation sombre avec la majesté et les certitudes du plus grand et plus puissant paquebot du monde. • Le pire nous est promis mais personne ne recule ni ne l’emporte. • Bref, “The Harder they Fall”.
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• La décision US de baser en Allemagne des missiles de théâtre de moyenne et longue portée (jusqu’à 5 000kilomètrers) à partir de 2026, ressuscite la fameuse crise des euromissiles des années 1979-1983. • L’indifférence extraordinaire du monde politique et du public allemands pour cette décision nous change par contre complètement par rapport à 1979-1983 qui vit les plus impressionnantes manifestations anti-nucléaire de la Guerre Froide. • Un ancien officier suédois évoque les mesures de rétorsion que les Russes devront envisager à partir de 2026, qui doivent impliquer une capacité d’atteindre le territoire US comme les missiles US ont la capacité d’atteindre le territoire russe. • Il cite notamment des bases russes dans un pays d’Amérique Latine, ou dans l’extrême Nord-Est de la Russie, pouvant toucher l’Alaska et le Nord de la côte Ouest des USA.
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• Cris et gémissements divers encombrent aujourd’hui les dépêches et communiqués officiels de nombre de personnalité européennes sur l’avenir de l’OTAN et de l’atlantisme si Trump est élu. • On s’intéresse donc plus précisément à la situation que révèlent ces plaintes sans fin d’un troupeau de moutons politiques placés aux commandes de la carriole de l’UE, qui ne cesse d’affirmer son allégeance à l’Amérique globaliste et se désole de la voir devenir de plus en plus trumpiste. • Cette espèce d’immense et morne plainte se fixe très précisément sur le sort de l’OTAN que les moutons, très moutonniers, voient menacée d’un sacrifice épouvantable du fait de l’horrible personnalité et du dessein catastrophique de Donald J. Trump. • Certains pourraient juger que c’est une tempête dans un verre d’eau à peine trempé de whisky et que tout se poursuivra selon la politiqueSystème. • D’autres pas, et croient qu’un déluge menace. • Notre jugement irait plutôt du côté du déluge.
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Les chefs des forces stratégiques américanistes ont vraiment très-peur des armes hypersoniques stratégiques des Russes et ils le clament dans ces temps des irresponsables dirigeants politiques qui jouent au jeu de la guerre nucléaire comme on joue aux billes dans la cour de récréation de l’“Écolé Primaire Emmanuel Macron”. • Car, au bout du bout du compte et quoique ses vassaux européens fassent, c’est bien l’Amérique qui est concernée au premier chef par les conséquences et les perspectives qui pourraient découler d’une victoire russe quasi-complète en Ukraine. • Mais rien ne se fait vraiment dans une Amérique paralysée dans une sorte d’absurde jeu de haines antagonistes. • Voyez combien les alarmes à propos des armes hypersoniques russes du général Cotton, chef de STRATCOM en mars 2024, ressemblent à celle du général Hyten, chef de STRATCOM en mars 2018 : rien n'a été fait. • Plus que jamais, l’idée d’armes stratégiques hypersoniques à charges conventionnelles apparaît comme un moyen hypothétique de lancer victorieusement une Troisième Mondiale sans goûter au nucléaire.
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• Cette fois, nous relevons le gant : non, mille fois non, Biden n’est pas une marionnette qu’on manipule à volonté. • Dément sénile, corrompu, d’une sottise et d’une inculture au-delà de la moyenne des cancres, on veut bien, – mais marionnette, jamais ! • Au contraire, Biden est l’accomplissement presque parfait de l’accomplissement de la politiqueSystème activée dans sa phase finale en 2001-2003 par le couple Bush-Cheney. • Depuis, personne n’a pu ralentir sa course, malgré qu’Obama et Trump ait par moment tenté de le faire, en toute honnêteté. • Biden, lui, par contre, est tout à fait dans son élément, et c’est pour cette raison qu’il n’est pas une marionnette, mais au contraire un parfait exécutant, une sorte de Murat des Quatre Cavaliers de l’Apocalypse. • Ce n’est pas une mauvaise chose puisqu’alors, il conduit cette politique de surpuissance vers son autodestruction. • A moins qu’il ne soit pas élu, dira-t-on ? Les élections présidentielles 2024, – c’est vrai, où avions-nous la tête ! • Alors, puisqu'il le faut décidément, nous ferions la révolution comme ces fous de Français.
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• On peut dire avec certitude : 2023 fut l’année de l’entrée en agonie, en “phase finale” dit la ‘science’ médicale, de ce qu’on peut nommer indifféremment “l’empire américaniste” ou “le complexe du pouvoir américaniste-occidentaliste sur le monde”. • Donc, selon Mercouris, « ce qu’on peut désigner pour l’instant comme l’année la plus importante du XXIème siècle ». • Pour tout le monde sauf les fous Biden-neocon, qui pour s’en réjouir qui pour le déplorer, 2024 est l’année où nous entrons en terra incognita, ou encore « in Uncharted Waters ». • Il serait d’acceptable logique de mettre en parallèle ce 2023 et l’année 410 qui vit l’investissement de Rome par les Wisigoths d’Alaric, événement qu’on a coutume symboliquement d’en faire la chute de l’empire romain (il ne s’agit pas de la seule invasion de Rome, mais le symbole est là). • En comparant les deux évènements, on remarque l’extraordinaire vitesse de la connaissance de l’événement-2023 et l’extraordinaire paresse du jugement atrophié caractérisant notre attitude-2023. • On s’interroge : où se trouve donc le progrès ?
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• Pour un immédiat rafraîchissement des mémoires, s’il y en a : ‘Moby Dick’, c’est le chef d’œuvre de Melville, mais c’est aussi le surnom donné au Pentagone, à la fin des années 1990 par le secrétaire à la défense (et poète) Cohen. • Et que peut ‘Moby Dick’ aujourd’hui ? Pas grand’chose, à vrai dire. • Une analyse comme bien d’autre, – celle de Michael Maloof, ancien analyste principal de la politique de sécurité au Pentagone, – rencontre un sentiment général : les Etats-Unis « ne seraient pas en mesure de mener une guerre sur un seul front à l’heure actuelle, étant donné l’épuisement de nos ressources et de nos réserves. » • Du temps de la Guerre froide, un tel constat était impossible, impensable et relaps. • Aujourd’hui, c’est une mesure de l’effondrement des États-Unis, une telle analyse ayant d’autre part un impact direct sur la stratégie qu’on n’est plus capable de mener, par crainte, par panique, par souci de sa position bureaucratique. • Or, il se trouve que le symbolisme spirituel de ‘Moby Dick’ est au milieu de tout cela. et qu'il est tout à fait à sa place, comme un révélateur.
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• « Toutes les armées [en Europe] se préparent à l'éventualité d'un conflit de haute intensité », nous dit Pavel, général tchèque et Otanien devenu président de son pays, moustaches et barbe en bataille. • Cette intervention, comme d’autres du genre, caractérise un climat très “tendance” en Europe : se préparer à en découdre directly avec la Russie, puisqu’il s’avère que l’Ukraine peine bien beaucoup à remplir sa part du contrat. • Pour l’expliquer, Alexander Mercouris n’a qu’un mot : “panique”, – par exemple, que les citoyens US en aient marre du zombie gâteux et rappelle Trump à la Maison-Blanche, ce qui signifie à coup sûr : un arrangement Trump-Poutine sur le dos des Européens. • Du coup, on ranime la machine à simulacre d’ ‘Ukrisis’, d’ailleurs avec l’aide gracieuse du front Sud Israël-Hamas qui nous offre une phase de pseudo-apaisement. • Ce jeu de ping-pong endiablé entre communicants n’indique nullement, ni une manœuvre ni un complot, non plus que les menaces de guerre, mais simplement ce que signale Mercouris : “panique”, certes, augmentée du qualificatif “hystérique”.
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• L’anecdote a subi l’épreuve du temps pour s’imposer comme l’allégorie de la tragédie grecque elle-même où les acteurs sont emportés par la force de leur destin, – l’allégorie de la grenouille acceptant de porter le scorpion sur son dos pour traverser la rivière bouillonnante et le scorpion piquant la grenouille pour un destin qui est celui de leur mort commune, – ‘Just Because’. • Dans la crise actuelle, la grenouille est américaniste, le scorpion est israélien et le poison est la stratégie du second imposée à leur destin commun. • Il nous faut pourtant prendre garde, car il y a deux crises en une : la première est politique et légaliste, traitant des rapports d’Israël et des Palestiniens et courant depuis 1948 ; la seconde est stratégique depuis le début du siècle, sous la forme extraordinaire d’une stratégie quasiment métaphysique, héritée de la fureur du “fanatisme technologique” du général Curtiss LeMay et abritant les ambitions eschatologiques. • Il s’agit de notre époque crisique, c'est-à-dire l'irrésistible tragédie de la fin de la modernité dans laquelle cette crise-guerre de Gaza s'inscrit en lettres de feu..
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• Dans cette analyse pavée de fortes ambitions, dont celle de nous conduire au seuil de l’au-delà de l’horizon, nous exposons l’intégration de la crise Hamas-Israël résumée par le nom de Gaza dans l’ensemble écrasant de la GrandeCrise. • Nous exposons comment une nouvelle période s’est ouverte en 2014-2016 qui nous a conduit à une folle balade dans un univers constitué de simulacres aussi nombreux et divers que l’arc-en-ciel des LGTBQ+. • Trois crises qui ne font qu’une, –les USA depuis Trump, COVID, l’Ukraine, – qui ont évolué dans un univers magique et enchanteur pour les grands esprits modernistes qui nous envoutent, jusqu’à ce qu’elle (ces trois crises devenues une) se casse les dents sur Gaza, qui n’était pas une chose inventée mais bien une crise aussi vieille que cette période de l’après-guerre que nous enterrons en grandes pompes et sans regret. • Aujourd’hui, nous sommes donc arrivés au pied du Grand Mystère, de l’Énigme Insondable. • C’est désormais, en passant par les présidenntielles USA-2024 qui vont nous faire swinguer, au-delà de l’horizon que notre destin nous attend.
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• L’effondrement de la Syrie aura fourni l’occasion d’un très grand nombre d’hypothèses et de descriptions de l’événement. • Voici une version, favorable à Poutine et montrant une étonnante entente Russie-Israël.
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• Comment dépenser inutilement son argent ? • Voyez le Pentagone et le CMI-US à la poursuite de l’hypersonique, également dit-'hyperson'. • Interview du chef du Bureau d'analyse militaire et politique, Alexandre Mikhaïlov.
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• L’atmosphère qui entoure la chute d’Assad et de Damas est finalement assez étrange. • Il y a dix ans, la nouvelle aurait provoqué un tonnerre d’enthousiasme, comme si la civilisation était sauvée ; aujourd’hui, on lui préfère la grande fiesta à Notre-Dame avec un Trump, maudit il y a un mois, encensé aujourd’hui • Est-ce une “défaite” ? Une “victoire” ? Une “humiliation” ? Nul ne sait, ou alors c’est quelque chose d’autre, une de ses crises sans fin mais vieillie et supplantée par d’autres plus vigoureuses. • Avec un texte de Steve Brown.
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• Damas est tombé... • Le choc a été à mesure de la rapidité qui y a conduit, à cause de l’effondrement d’une armée syrienne qu’on s’était accoutumé à juger très efficace et souvent héroïque. • Désormais, c’est un groupe djihadiste, HTS, commandité par la Turquie et soutenu par Israël et les USA, qui tient la Syrie . • L’ancien diplomate britannique Craig Murray fait un article sur cette affaire, à partir de Beyrouth. • L’événement est peut-être d’importance moindre qu’il eût été il y a dix ans, au sommet de la guerre de 2012-2019.
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• La description de la situation chaotique présente parfaitement juste du professeur de Philosophie Morale Andrea Zhok, de l’Université de Milan. • Ce qui peut et doit être discuté est l’essence de la situation qui en résultera.
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• La Corée du Sud a connu quelques heures d’une étrange loi martiale, juste pour la défense des intérêts du président. • Marionnette des USA, Yoon est menacé de destitution, et la Corée du Sud d’une crise antiaméricaniste.
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‘Orechkin’ continue à être la vedette des diverses crises qui composent la GrandeCrise. • Pépé Escobar choisit la mythologie grecque pour donner une mesure de l’importance de ce facteur stratégique. • Il n'a pas tort.
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• Une appréciation réaliste et ‘catastrophique’ de l’évolution crisique qui a abouti à la guerre en Ukraine, depuis au moins 2001. • L’analyste Andrea Zhok parle de la responsabilité d’un “empire sans-tête”. • En effet, il arrive à cette définition qui s’applique finalement d’une façon parfaite à la force aveugle et stupide qui nous entraîne dans le chaos sans mesurer la façon dont elle prépare elle-même sa chute et sa destruction. • Ne jamais oublier cette formule magnifique et magique pour qualifier le Système : surpuissance = autodestruction.
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• Nous poursuivons notre travail de recollection, de mise à jour, voire de répétition dans un contexte si différent, de divers textes extraits de notre considérable travail autour du “concept“ de ‘La Grâce de l’Histoire’. • Dans ce cas, nous reprenons un passage déjà publié dans le Tome I, concernant la Renaissance et la façon dont cette période fameuse a créé toutes les conditions essentielles à l’installation de la modernité. • Écrit en 2010, ce passage nous semble aujourd’hui, 14 ans plus tard, bien plus justifié encore par les événements que nous vivons, au point que nous l’inclurons, à peu près dans cette forme, dans le vaste “Projet Tome-III” de ‘La Grâce de l’Histoire’. • Jamais, sans aucun doute, une revisite permanente de l’Histoire avant que l’entreprise d’inversion commencée il y a un demi-millénaire ne l’invertisse complètement, ne nous a paru aussi nécessaire, aussi vitale, aussi eschatologique également en renversant tous les lieux communs, ceux sur lesquels repose notre civilisation aux abois. • En près de 15 ans, les conditions de la catastrophe née il y a 500 ans se sont radicalisées à une vitesse inouïe.
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• Pour suivre la voie tracée par le texte sur le “déchaînement de la Matière” que l’on peut trouver dans cette même rubrique, voici un nouvel extrait du livre en préparation se prétendant comme la suite de la série de ‘La Grâce de l’Histoire’, et certainement toujours avec les mêmes réserves concernant les capacités du vénérable capitaine PhG à tenir ses engagements. • Cet extrait n’enchaîne nullement sur le précédent mais il nous semble que l’on peut dire qu’il forme un tout lisible qui permet de le lire détaché du reste. • Le “concept” présenté ici est finalement celui de ce que nous nommons la GrandeCrise, et la mécanique métaphysique qui agglomère les différentes sous-crises (ou “subcrises”) qui la composent : Trump et la crise aux USA depuis 2015-2016, le mouvement Woke et le wokenisme qui est peut-être la représentation la plus marquante par son effet de déconstructuration, le Covid, la crise ukrainienne ou ‘Ukrisis’ depuis 2022 et même depuis 2014, et au loin depuis 1991, la crise palestinienne... • Le passage considéré traite essentiellement de l’intégration d’‘Ukrisis’ dans la GrandeCrise.
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• Ce texte, par ailleurs présenté sur notre site comme une mise à jour du ‘Glossaire.dde’ sur ce sujet du “déchaînement de la Matière” du 5 novembre 2012, sans rapport de consultation entre les deux, en toute indépendance, etc. , – n’est pas écrit à l’origine pour la rubrique du site mais est extrait du livre en préparation se prétendant comme la suite de la série de ‘La Grâce de l’Histoire’, – oh, cette partie entamée depuis combien d’années, avec tant de fois un laisser-aller jusqu’à l’abandon temporaire. • Quoi qu’il en soit, nous nous sommes remis au travail, sérieusement cette fois nous assure PhG, car le temps presse. • Le concept du “déchaînement de la Matière” est donc analysé d’abord d’un point de vue métaphysique, mais avec des références constantes avec les événements que nous vivons, que nous jugeons comme devenus métahistoriques depuis 2015-2016. • C’est dire que le concept s’insère nettement et directement dans une tentative d’analyse et de description de la GrandeCrise que nous vivons. • Il est complètement actuel en même temps qu’il est d’une essence métaphysique d’au-delà de l’actuel, établissant ainsi un lien entre les deux.
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• Une reprise qui devrait permettre de situer en perspective les relations entre la France et les États-Unis, certes, mais surtout les malentendus autour de l’américanisme, de l’American Dream, et finalement de la modernité. • ïl s’agit d’un extrait du Tome-I de ‘La Grâce de l’Histoire’, et l’on y trouve, évoqués en arrière-plan ou indirectement, les grands composants de notre concept du « déchaînement de la Matière », qui structure toute notre approche de la modernité, de sa chute et notre ‘GrandeCrise’ en pleine galopade catastrophique.
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• Ce sujet de la rubrique Glossaire.dde sort de l’ordinaire en présentant un événement spécifique, au travers d’un cycle littéraire d’une historicité approximative : le cycle des “Trois mousquetaires”, comprenant Les Trois Mousquetaires, puis Vingt ans après, puis Le vicomte de Bragelonne – ou Dix ans plus tard. • Pour nous, il s’agit d’une séquence de reproduction symbolique, à placer dans un cycle de “répétition symbolique” comprenant plusieurs reproductions symboliques à la fois chronologiques mais avec des périodes de chevauchement, opérationnalisant ainsi un “processus de subversion, de résistance et de chute”. • Mais le cycle des “Trois Mousquetaires” a aussi une valeur propre, hors du temps chronologique, qui lui donne une dimension mythique propre : à la fois partie d’un tout (“répétition symbolique”) et tout lui-même (“dimension mythique propre”). • Dans le cycle, les fameux quatre compagnons, chacun avec ses défauts et ses défauts, forment un bouquet de vertus sublimes transcendant chacun d’eux et les inscrivant dans la vérité métahistorique comme des mythes qui rendent compte de la grandeur, de la beauté et de la nécessité de sauvegarde que représente la Tradition. • En ce sens, tout en étant littérature, ils ont échappé à la littérature et à leur créateur pour entrer dans cette galerie unique des transmetteurs de la Tradition, nés directement de la Tradition Primordiale et dénonçant en l’identifiant, par leur contre-exemple métahistorique, la catastrophe de la modernité.
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• Implicite derrière les évènements crisiques progressistes-sociétaux en cours, particulièrement aux USA mais pas seulement, on distingue l’ombre des “déconstructurateurs” (selon un terme que nous forgeons nous-mêmes pour désigner les philosophes “déconstructeurs”). • Il s’agit, d’une façon très puissante et dans tous les domaines, de l’“opérationnalisation” d’une pensée philosophique sans précédent par la force et la rapidité de ses effets sur les évènements profonds. • Nous reprenons divers éléments de réflexion s’attachant à un DVD sur l’internet, d’une “confession” extraordinaire de 2002 du philosophe “déconstructurateur” Jacques Derrida sur son processus de réflexion et de création. • Cette “confession” d’un des plus célèbres et des plus talentueux des “déconstructeurs” suggère aussi bien la formidable ampleur et l’aspect absolument maléfique de cette philosophie. • Aujourd’hui, la déconstruction (la “déconstructuration”) règne et fournit la dynamique formidable, à la fois de la surpuissance du Système et de sa mutation simultanée en autodestruction.
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• Ce texte (Volume 19 numéro 20 de dd&e, publié le 10 juillet 2004) saluait l’entrée dans la vingtième année de publication de la Lettre d’Analyse dd&e, devenue le site dedefensa.org. • Une mesure des fantastiques changements qui ont touché la communication et transformé le travail du journaliste en une chronique de la métahistoire.
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• Dans ce texte qui présente une interprétation de la crise de Suez (pour son cinquantenaire lorsqu’il fut publié), on présente un éclairage particulier sur les positions française et britannique. (Texte dd&e du Vol22, n°7 du 25 novembre 2006.) • Une IVème République plus courageuse et indépendante que l’on a dit et un Royaume-Uni déjà à la dérive.
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• Voici notre premier texte de notre nouvelle “rubrique” dite des “Archives-dd&e”. • Il s'agit d'une analyse des conditions de l'attaque contre l'Irak après 9/11 et des conceptions qui se sont installées dans nos esprits : l'événement est plus psychologique que géopolitique. • Cet texte du Volume 19 numéro 19 de dd&e a été publié le 25 juin 2004.
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• Un fait remarquable, quoique largement ignoré ou/et inconsciemment dissimulé, s’est développé dans notre époque, à peu près commencée en 1999-2001 (guerre du Kosovo et 11-septembre) : la réduction fondamentale de la perception catastrophique du fait nucléaire. • Ainsi se développent des situations impensables pendant la Guerre froide, où notamment les deux “superpuissances” nucléaires frôlent la possibilité d’un affrontement direct pouvant aisément enclencher le phénomène de l’escalade jusqu’à la confrontation nucléaire. • Bien entendu, cette sorte de risque, souvent par provocation, est pris essentiellement sinon exclusivement par les USA et, avec eux, par le bloc-BAO, parce que les Russes qui n’ont rien oublié du passé savent exactement ce qu'implique la possibilité d’une guerre nucléaire. • Ce phénomène du “discrédit” du risque nucléaire est donc intimement lié à la décadence accéléré du Système et du bloc-BAO qui le représente, à l’acculturation totale des leçons du passé, à l’envahissement de la pensée stratégique par l’affectivisme, à l’affaiblissement dramatique de la psychologie qui accompagne cet effondrement du comportement et de la perception. • Il ne s’agit pas ici, bien entendu, de faire l’apologie de l’arme nucléaire mais de mesurer l’extraordinaire effondrement de la perception qu’on en a. • Au-delà de ces constats factuels, il s’agit d’une “désacralisation” de la perception de l’arme nucléaire, correspondant évidemment à la perte de tout sentiment du sacré et de la réduction de la métaphysique à sa caricature morale et sociétale, opération standard de déstructuration caractérisant notre contre-civilisation à l'agonie.
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• Le “tourbillon crisique” s’impose, selon notre approche générale et compte tenu des circonstances présentes de la Grande Crise d’Effondrement du Système (GCES), comme un concept opérationnel fondamental. • Il constitue sans doute le mouvement crisique ultime conduisant et réalisant opérationnellement cette Grande Crise à son terme ultime, qui est effectivement l’effondrement du Système. • Pour nous, le “tourbillon crisique” permet à toutes les crises qui composent et accélèrent la Grande Crise d’être “stockées” et même compressées sans qu’aucune ne se termine, ainsi poursuivant le processus d’effondrement, et même temps qu’il constitue la dynamique idéale où le Temps se contracte et l’Histoire s’accélère. • Apparu pour nous en 2013-2015 à partir de phases intermédiaires comme “la chaîne crisique”, le “tourbillon crisique” a eu le temps de s’imposer dans son absence de sens et selon un rythme absolument destructeur de l’efficacité de la surpuissance du Système, fournissant ainsi la dynamique qui transmue cette surpuissance en autodestruction. • On trouvera dans ce sujet l’historique du concept pour notre compte, ses effets sur la psychologie, sa correspondance avec le phénomène antiSystème, la description de ses caractères fondamentaux qui concernent son rôle fixant l’importance du “tourbillon crisique” dans ce qu’il constitue une parfaite représentation de la Grande Crise, dans sa conception, dans son orientation, dans sa dynamique, dans “son sens” même (dans son “absence de sens”) ; dans ce que, d’autre part, il embrasse et intègre le Système dans son entièreté. • Pour nous, le concept de “tourbillon crisique” marque une impulsion peut-être finale (nous l’espérons bien entendu) dans le processus crisique d’effondrement du Système.
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• Ce que nous nommons “politiqueSystème” (désormais sans tiret) est un phénomène récent, animé par la logique déstructuration-dissolution, d’une puissance impressionnante (surpuissance) et conduisant à l’autodestruction, et complètement enfantée par le Système. • La politiqueSystème a commencé à apparaître dans toute sa spécificité après l'attaque du 11 septembre 2001. • Elle a pu sembler d’abord politique spécifiquement américaniste (USA) , voire spécifiquement républicaine de tendance hybride-neocon/R2P (avec complicité des démocrates-Système et une opposition des extrémistes et “dissidents” démocrates pour la plupart faussement identifiés comme antiSystème). • Depuis 2006 et surtout 2008-2009, le paysage a changé et la politiqueSystème s’est révélée comme une politique unificatrice imposée par le Système à un certain nombre d'entités nationales et transnationales. • Elle a remplacé toutes les politiques maximalistes du bloc BAO et se réalise aujourd’hui hors de toute logique historique : ce constat conduit à l’hypothèse que cet événement ne peut être que métahistorique. • Les épisodes les plus récents, et spécifiquement l’énorme crise USA-2016 et la suite avec l’élection de Trump confortent radicalement l’hypothèse métahistorique. • (Ce sujet, marqué [II] parce que déjà examiné dans cette rubrique le 17 novembre 2012, décrit une évolution radicale des événements et une évolution à mesure de l’analyse de nos conceptions.)
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• Voici une expression qui, au départ, n’était pas un concept et, par conséquent, n’avait pas sa place donc cette rubrique Glossaire.dde. • Mais l’expression s’est transformée elle-même comme conceptuellement significative, et particulièrement descriptive de la situation que nous vivons. • Elle fait cohabiter deux faits fondamentaux : le premier, que notre époque est une tragédie métahistorique qui a peu, sinon pas d’équivalent dans notre histoire ; le second, que la perception la plus courante est une perception “bouffonne” de cette tragédie, une manière de la dénier en abaissant jusqu’aux abysses sa signification métahistorique. • Nous examinons ce phénomène, explorant ainsi d’une façon féconde notre situation crisique présente, et la mettant d’autant mieux en lumière. • Bien entendu, notre psychologie, ou plutôt la psychologie de ceux qui sont sous l’empire du Système (les sapiens-Système), assume pour leur compte l’entière responsabilité de ce procédé faussaire à un niveau cosmique. • Ce que nous constatons encore, c’est l’échec du concept. • Dans cette situation mise à l'extrême avec l’apparition du The-Donald dans l’élection USA-2016, la présence et l’activité de ce “bouffon” dans un sens antiSystème ont eu comme effet de mettre à nu la tragédie que nous vivons et de disqualifier la dimension “bouffe” faite pour dissimuler cette tragédie.
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• Nous appelons le concept étudié ici “affectivisme” à partir du terme ancien que nous employions d’“affectivité”. • Pour être vraiment complet, au reste, nous pourrions avancer l’expression “affectivisme-postmoderne” tant ce phénomène d’affectivisme est complètement enfanté par la postmodernité et la définissant par la déroute d’une raison-subvertie, l’épuisement de la psychologie, la fascination de l’apparence, la vulnérabilité à la déstructuration-dissolution. • L’affectivisme définit ce qu’il est très pénible de nommer “politique” avec dans le pot commun de sa définition une apparence grotesque de fausse raison politique, un moralisme écrasant de conformisme, un sentimentalisme de midinette, des épousailles fusionnelles de tout ce qui est narrative, communication faussaire, déterminisme-narrativiste, inversion, désintégration totale de la réalité. • L’affectivisme est la “philosophie politique” de la postmodernité, digéreablre par un rappeur, un “bobo”, un djihadiste, un bureaucrate du Pentagone, un éditorialiste de Libé. • C’est un “djihad psychologique” au service du Système identifié dès 2012 avec la Syrie. • C’est l’air du temps, absence de substance et haine de toute essence concevable, dénonciation de toute pensée principielle ; c’est à la fois grotesque et aussi sérieux qu’une bulle de savon, à la fois l’outil diabolique de la destruction du monde, dans le domaine heureusement de plus en plus restreint de ce que le zombie-Système peut avoir d’influence sur les événements du monde. • L’affectivisme est une forme d’oraison funèbre, de type-rock’n’roll, de notre civilisation. • RIP.
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